Lorsque nous nous lançons dans un texte, sommes-nous les architectes d’un monde que nous façonnons de toutes pièces, ou bien les explorateurs d’une histoire qui existe déjà quelque part et que nous devons révéler, morceau par morceau ?
Certains auteurs disent « entendre » leurs personnages parler avant même de les avoir créés. D’autres tracent leur chemin avec minutie, mot après mot.
Et toi, comment vis-tu l’acte d’écrire ?
Est-ce un appel, une enquête, un jeu, une révélation ?
✨ Partageons nos expériences : comment ressentez-vous l’écriture ? Quelle place laissez-vous à l’imprévu dans vos textes ? ✨
Je n'ai pas de méthode particulière mais je suis convaincue que l'histoire existe déjà en ce sens que je garde en tête le sujet plusieurs jours et, tout d'un coup, une 1ere phrase s'impose à moi, un tout début d'histoire ...
En fait, c'est comme si j'avais réussi à attraper le début d'une pelote de laine et, une fois cette 1ere phrase posée, le reste suit tout naturellement, presque à mon insu puisqu'il m'arrive d'être surprise par le déroulement, auquel je n'apporte pas de résistance, je laisse le texte se dérouler à sa guise.
Par contre, il me reste à veiller à la cohérence de l'ensemble, comme par exemple une chronologie cohérente, le respect des temps employés, ou un vocabulaire sorti d'un même registre...
J'aime bien cette comparaison avec la pelote de laine, c'est tellement vrai ! C'est cet état d'esprit —de suivre le fil une fois le début atrapé— que je souhaite à tous et que j'aimerai moi-même avoir toujours dans mes sessions d'écriture. Malheureusement, avec les années, cela devient chaque fois plus difficile de faire taire ce « critique intérieur » et laisser la créativité jouer et suivre la pelote en harmonie.
Un grand merci pour ce partage très enrichissant. ❤︎
Je n'ai pas de méthode particulière mais je suis convaincue que l'histoire existe déjà en ce sens que je garde en tête le sujet plusieurs jours et, tout d'un coup, une 1ere phrase s'impose à moi, un tout début d'histoire ...
En fait, c'est comme si j'avais réussi à attraper le début d'une pelote de laine et, une fois cette 1ere phrase posée, le reste suit tout naturellement, presque à mon insu puisqu'il m'arrive d'être surprise par le déroulement, auquel je n'apporte pas de résistance, je laisse le texte se dérouler à sa guise.
Par contre, il me reste à veiller à la cohérence de l'ensemble, comme par exemple une chronologie cohérente, le respect des temps employés, ou un vocabulaire sorti d'un même registre...
Voilà voilà
Francette
J'aime bien cette comparaison avec la pelote de laine, c'est tellement vrai ! C'est cet état d'esprit —de suivre le fil une fois le début atrapé— que je souhaite à tous et que j'aimerai moi-même avoir toujours dans mes sessions d'écriture. Malheureusement, avec les années, cela devient chaque fois plus difficile de faire taire ce « critique intérieur » et laisser la créativité jouer et suivre la pelote en harmonie.
Un grand merci pour ce partage très enrichissant. ❤︎
Heureuse de partager avec toi !🙂🙂😘